La crise d’essence perdure à Port au prince et dans les villes de province prend de plus en plus d’ampleur. En effet, après les longues lignes, les batailles pour s’approvisionner en ce précieux liquide surtout, la semaine dernière, la capitale s’est réveillée, ce lundi, avec la plupart des pompes à essence fermées. Pas de Gazoline.
Les chauffeurs de motos, tap tap ne savent toujours pas à quel saint se vouer. La situation est grave. Un de ceux qui assure le trajet Carrefour de l’aéroport/Centre ville confie à Métronome d’avoir achté 3 gallons de gazoline entre les mains d’un détaillant pour 1 750 gourdes.
Si les responsables au niveau du Bureau de Monétisation des Programmes d’Aide au Développement (BMPAD) avaient assuré vendredi et ce lundi 8 avril la situation s’est empirée. Les pompes à essence sont fermées pour la plupart. De quoi Compliquer davantage le quotidien des chauffeurs.
Ces raretés, la troisième depuis la nouvelle année, surviennent à un moment où les vélléités des dirigeants s’affichent clairement au sujet de la libéralisation du marché de carburant.
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