Alors que l’Administration Biden/Harris avait mis sur pied un programme humanitaire permettant aux migrants de 4 pays, dont Haïti, d’entrer légalement aux États-Unis, les haïtiens continuent d’utiliser d’autres stratégies illégales pour arriver sur le sol américain.
Le Nicaragua est le nouveau point de passage privilégié par les haïtiens qui opèrent cette périlleuse traversée.
Selon abc News, citant les données de vol et les experts de la région, plus de 260 vols Charters, transportant des migrants en provenance d’Haïti, ont atterri au Nicaragua ces derniers mois. Ceux-ci espèrent au final arriver aux Etats-Unis.
Le week-end écoulé, en 48 heures, 27 vols Charters en provenance de la République d’Haïti avaient atterri au Nicaragua, selon ce qu’a rapporté abc News citant des médias locaux.
Le Nicaragua est utilisé depuis longtemps comme tremplin migratoire pour les personnes qui fuient les pays de la Caraïbe, comme Cuba et Haïti, ainsi que d’autres pays d’Afrique, dont la Mauritanie. C’est l’un des rares pays où l’on n’a pas besoin de visa d’entrée.
Depuis le début de ces voyages, les compagnies Charters ont transporté près de 31 000 haïtiens hors d’Haïti, ce qui représente 60% des haïtiens qui arrivent sur la frontière américaine à en croire, Manuel Orozco, Directeur du programme de migration, envoie de fonds et de développement du dialogue interaméricain.
À Tegucigalpa, au Honduras, près de la frontière guatémaltèque, les tensions ont augmenté au même titre que l’augmentation du flux de migrants transités par la ville.
Lundi, frustrés par les longues files d’attentes, un groupe de migrants, en majeur partie des haïtiens, s’est introduit dans un bureau temporaire d’asile au Mexique. Sept personnes ont été blessées dans les heurts qui ont découlé de ce mouvement de foule.
Ces migrants faisaient partie d’un groupe de 3000 qui se sont massés devant le bureau d’asile. Nilda Jean, une agricultrice haïtienne de 28 ans qui se trouvait parmi ces voyageurs, a déclaré qu’elle avait payé 3000 dollars pour un vol vers le Nicaragua et qu’elle avait beaucoup sacrifié pour se retrouver à dormir dans la rue, devant les bureaux d’asile dans l’espoir d’atteindre les USA.
Les haïtiens veulent laisser Haïti à tout prix pour s’installer dans d’autre pays pour trouver de meilleures conditions de vie.
Métronome FM avec abc News
Christophe Noël