Frappés par l’arrêt TC/0169/13 de la cour constitutionnelle dominicaine, les migrants haïtiens cantonnés à Tête à l’eau, une localité située à Anse-a-Pitres, se trouvent dans une situation infra-humaine.
Lors d’une visite réalisée ce week-end à Parc cadeau, le lieu où des centaines de migrants d’origine haïtienne sont logés depuis l’adoption d’une décision de justice prononcée par la cour constitutionnelle dominicaine au cours de l’année 2013.
Une décision qui a dénationalisé des centaines de milliers de personnes dont 90% d’origine haïtienne
La situation des sans nationalités semblerait plus précaire, au jour le jour.
Célia Pierre, mère de 5 enfants, vivait autrefois à » *Liquillo* » une province en République dominicaine; confie qu’elle est à bout de souffle. « Je ne peux plus resister, à cette heure je n’ai pas encore mangé, mon mari est un aveugle il ne peut pas travailler pour donner du pain à nos enfants », explique Célia Pierre larmes aux yeux.
La situation des autres expatriés d’origine haïtienne n’est pas différente de celle de Célia Pierre, qui tirent à boulet rouge à l’égard des autorités municipales qu’ils accusent de malintentionnés.
Christophe Noël, radio métronome.
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