Pendant que le pays s’écroule sous le poids de la misère, pendant que les rues se vident et que l’espérance s’étouffe dans la gorge des plus démunis, au sommet de l’État, on orchestre un véritable concours national de vol et de corruption au Conseil Présidentiel de Transition (CPT) composé de neuf conseillers-présidents sans boussole ni vision. Bien structuré, bien organisé, avec des règles tacites et une hiérarchie parfaitement huilée. Ce n’est plus de la corruption : c’est une discipline d’élite, une épreuve d’endurance, une compétition olympique du pillage. Podium, médailles et hymne national… de la prédation.
Le dernier épisode de cette telenovela politico-mafieuse a été servi par Rony TIMOTHÉE, militant véreux recyclé en dénonciateur tardif. Hier encore, il partageait la soupe avec son « FRÈRE SIAMOIS POLITIQUE », Louis Gérald GILLES, conseiller-président du CPT, grand lavalassien et vieux routier du système. Aujourd’hui, il «DÉNONCE » comme s’il venait de découvrir que le requin nage dans l’eau salée. Quelle révélation ! Quel théâtre !
AFFAIRE BNC : LE GRAND SILENCE COMPLICE
Car oui, ce même Louis Gérald GILLES, désormais figure centrale du CPT, a été éclaboussé jusqu’au cou dans le scandale de la Banque Nationale de Crédit (BNC) aux côtés de ses complices Smith AUGUSTIN et Emmanuel VERTILAIRE.
Une trinité de la prédation qui a méthodiquement transformé une institution financière publique en pompe à fric au service de réseaux politiques.
Aucune enquête sérieuse. Aucun mea culpa. Aucune sanction. Juste une ascension tranquille vers les plus hautes sphères. En HAÏTI, le crime ne paie pas seulement… il promeut.
CPT, GOUVERNEMENT ET FONCTION PUBLIQUE : UN ÉTAT EN FRANCHISE MAFIEUSE
Dans les couloirs du CPT et de l’appareil d’État, ce n’est pas la République qui fonctionne, mais une FRANCHISE de RACKET. Chaque NOMINATION devient une TRANSACTION ; chaque POSTE, un COMPTOIR de RANÇONNEMENT.
Ministres, Directeurs Généraux, Administrateurs… tous doivent payer une dîme politique et mafieuse pour accéder au poste, puis verser régulièrement leur « COTISATION » pour le conserver.
Au Fonds National de l’Éducation (FNE), qui reçoit 1,50 dollar sur chaque transfert de la diaspora, quand un directeur général refuse de voler, il signe automatiquement son arrêt de mort administratif. « Depi w pa vòlè, w kanpe mal. »
À l’Administration Générale des Douanes, les sacs d’argent précèdent les décrets de nomination et garantissent la conservation des postes.
À l’Autorité Portuaire Nationale (APN), un tribut est exigé pour l’installation, puis des enveloppes régulières pour la « PROTECTION » du poste.
Au Centre d’Ambulancier National, 27 millions de gourdes destinés à la réparation des ambulances se sont mystérieusement volatilisés, soit environ 206 400 USD.
Au Ministère à la Condition féminine et aux Droits de la femme, 50 millions de gourdes destinés à nourrir des prisonniers ont été décapités par le réseau, soit environ 380 000 USD.
Et cerise sur le gâteau empoisonné : Gina GILLES, épouse de Louis Gérald GILLES, serait devenue la perceptrice officieuse de l’État, pressurant DG et ministres pour « remonter » les fonds vers le sommet familial.
Le CPT n’est pas une instance de transition : c’est un SYNDICAT de VOLEURS en CRAVATE, déguisés en CONSEIL d’ÉTAT.
QUAND LA CORRUPTION FLIRTE AVEC LE VAUDOU POLITIQUE
Et comme si cela ne suffisait pas, selon Rony TIMOTHÉE, des esprits maléfiques auraient été invoqués pour faciliter l’intégration de Louis Gérald GILLES au CPT. Oui, vous avez bien lu. Quand la politique devient sorcellerie institutionnelle, le pays n’est plus gouverné, il est livré aux enfers. « Se kay dyab nou te ale pou Gilles vin prezidan Ayiti. »
Quand le pouvoir s’obtient à la croisée de la Douane et de l’au-delà, il ne reste plus qu’à espérer que les enfers aient une Cour des Comptes.
MAFIEUX CONTRE MAFIEUX : PYROMANES INDIGNÉS
Ne vous méprenez pas : ici, ce n’est pas la vertu qui dénonce le vice. Rony TIMOTHÉE est un mafieux frustré qui crache sur un mafieux rival, vexé de ne plus avoir sa part du gâteau. Rony TIMOTHÉE, qui avait les deux mains dans la marmite, joue aujourd’hui les vierges offensées sur les réseaux. On dirait un pyromane s’indignant que la maison brûle trop vite.
Pendant ce temps, le peuple, spectateur impuissant, subit la facture d’une élite politique dégénérée qui pille le présent, hypothèque l’avenir et transforme la République en caisse commune de clans rivaux.
MÊME LE DIABLE POURRAIT DÉPOSER PLAINTE POUR CONCURRENCE DÉLOYALE
HAÏTI n’est plus simplement prise en otage.Elle est administrée comme une entreprise familiale de prédation, où Lavalassiens, PHTKistes et Jovenélistes ne sont que des étiquettes interchangeables d’une même idéologie : le VOL sans HONTE, sans GÊNE et sans LIMITE.
Le peuple n’a pas des dirigeants : il a des percepteurs de rançon déguisés en responsables publics.
Le CPT n’assure aucune transition : il garantit la continuité des crimes en col blanc. L’État n’est pas en faillite : il est en liquidation contrôlée par des gangs en costume.
ET MAINTENANT ?
À quand des dirigeants intègres ? À quand un peuple qui arrache les clés de son destin des mains de ces fossoyeurs ?
Parce qu’à ce rythme, même le diable pourrait bientôt déposer une plainte pour usage abusif de ses méthodes.
Amos CINCIR
Ambassadeur du Royaume
14 Octobre 2025 | Afrique Centrale
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