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Haiti-insécurité : la PNH se réveille, le gouvernement se cache !

Des tirs d’armes automatiques ont retenti dans plusieurs régions de la zone métropolitaine de Port-au-Prince cet après-midi du jeudi 21 mars 2024. Au Champ-de-Mars, à Pétion-ville et à Delmas, les gangs armés qui, depuis quelques temps, ne cessent de montrer leurs muscles, font parler leurs armes. Si au Champ-de-Mars on signale des affrontements entre la police et les bandits où certaines personnes sont déjà sorties blessées, au Bas de Delmas, les bandits ont attaqué la base du CIMO. Des agents des forces de l’ordre sont en mode riposte. Les habitants de Pétion-Ville ne sont pas non plus de tout repos. 24 heures après la mort du nommé Makandal à Bristou, les bandits armés reviennent à la charge et font chanter la poudre.
C’est la panique totale. Des citoyens qui sont sur le qui-vive courent dans toutes les directions pour essayer de s’échapper.

Si les gangs armés sont déterminés à semer la terreur, la police, de son côté, ne veut pas rester les bras croisés. C’est en ce sens que le chef de gang de Delmas 95, Ti Greg, a été abattu ce jeudi soir à Delmas 66 dans des échanges de tirs avec des agents du SWAT-Team. Selon une source policière, d’autres bandits qui lui étaient venus en renfort ont également été tués. Ti Grèg est un évadé de prison, lors de la récente évasion du Pénitencier national. Il était revenu à Delmas 95 pour continuer à terroriser la population. Selon des informations disponibles, Ti Grèg avait l’ambition d’étendre son « pouvoir » dans plusieurs autres endroits de la commune de Delmas.
Depuis plus de 25 jours, le pays, livré aux gangs armés, est sous pilotage automatique. S’il est vrai que les forces de l’ordre essaient tant bien que mal de combattre les bandits, la panique et la peur s’installent toujours chez la population. Dans l’intervalle, des ressortissants étrangers quittent Haïti en catastrophe via des hélicoptères.

Peterson Luxama