Les policiers sont devenus depuis quelques temps la cible privilégiée des bandits. Il ne se passe une semaine sans l’annonce de la mort d’un policier tué par balle. Hier, un mouvement, au bas Delmas, s’est tenue en signe solidarité avec les familles des policiers victimes. Une situation qui inquiète les organisations des droits humains. Cependant, le porte- parole de l’institution policière s’interroge sur le mécanisme utilisé par les organisations de droits humains dans leur enquête de travail, lors d’une conférence de presse ce mardi 29 janvier 2019. Une guerre de chiffre déclarée entre ces organisations et la PNH.
Pour le porte-parole de la PNH, moins alarmiste que les organisations de droits humains la PHN a enregistré jusqu’à date 4 morts pour l’année 2019. Durant les trois dernières années la PNH avait enregistré 60 victimes dans ses rangs. Soit 26 en 2016, 17 en 2017 et 17 en 2018 a informé Garry Desrosiers. Et le plus récent est cet agent de police tué par balle à proximité du stade Sylvio Cator, hier, par ses frères d’armes.
Garry Desrosiers donne la garantie à la population que l’institution policière continue de travailler nuit et jour en vue de trouver la bonne formule pour nettoyer ses rangs et mettre les bandits hors d’état de nuire.
64 policiers tués en moins de 4 ans. Un chiffre assez lourd qui pousse plus d’un à demander de la sécurité pour ceux qui ont la mission de sécuriser et de protéger une population livrée aux mains des bandits armés.
Mauryle AZAINE
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