Après l’annonce du retour des hommes de Wagner dans leurs bases, le Kremlin a communiqué. Vladimir Poutine, qui avait plus tôt qualifié la rébellion de « menace mortelle » et a promis qu’il ne laisserait pas une « guerre civile » se produire, remercié Alexandre Loukachenko, le président biélorusse, pour son rôle dans l’accord trouvé avec Evguéni Prigojine pour interrompre les troubles. La présidence russe a indiqué que le chef du groupe Wagner va partir en Biélorussie et que l’enquête ouverte pour « mutinerie armée » contre lui sera abandonnée.
« Un vrai coup de force de la part de Loukachenko »
Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, a tenu un rôle de médiateur déterminant pour désamorcer le conflit entre le Kremlin et la milice Wagner. Et selon Ulrich Bounat, analyste, le chef d’État a réussi là une manœuvre géopolitique majeure : « Sur les derniers mois, Loukachenko était de plus en plus à la botte du Kremlin. (…) Jouer ce rôle de patriarche de la zone est-européenne est un vrai coup de force de la part de Loukachenko. Cela va probablement bouleverser le rapport dominant-dominé qui était en place depuis sa réélection plus que contestée. » metronome avec AFP et RFI
- Insouciants et stupides, CPT et Gouvernement plongés dans une lutte stérile ! - 30 octobre 2024
- Haïti-finances : recettes en berne, les chefs se battent - 13 octobre 2024
- Haïti-RD : Abinader déraille, l’international complice ! - 8 octobre 2024