Longtemps annoncée, la grève des magistrats pour exiger de meilleures conditions de travail, reportée en raison de la Saint Yves, pour reprendre ses droits ce lundi 20 mai, fait ces premières victimes. Au Palais de Justice, c’est la paralysie totale des audiences. Les magistrats brillent par leur abscence. Déjà, les judiciables de leur coté ne savent à quel saint se vouer.
Des dossiers lontemps en souffrance, des proches en prison, des conflits à resoudre. Les témoignages ne manquent pas. Cependant, ces derniers, impuissants devant la puissance des juges qui revendiquent leur droit semblent compliquer leur sort et celui de leurs proches cloitrés derrière les murs du pénitentier nationale.
Les justiciables ne sont pas les seuls frappés de plein fouet par la grève des magistrats. Les avocats ont tout aussi leur lot. Se plaignant de la premiere journée qui a tout paralysé, certains hommes de lois exigent qu’une entente soit trouvée entre les juges grévistes et le pouvoir exécutif dans le but de resoudre au plus vite ce problème affectant le système judiciaire.
Important de souligner qu’avant d’arriver là, les associations de magistrats ont beau appeler l’exécutif à prendre des mesures pour corriger certaines dérives et pour améliorer les conditions de travail des juges. Les conséquences de la grève vont-elles pousser l’exécutif à satisfaire les revendications des grévistes?
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