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Haïti-Musique-Hommage : Daniel Larivière, le maestro !

Des rivières de mots sur des mélodies qui coulent Sur le temps, Daniel jaillit de la fosse avec vigueur et nous fait voyager sur des airs qui défient le temps et unifient les époques.

Compositeur prolifique, les mélodies de Daniel ouvrent les cœurs et nous fait habiter l’amour comme les poèmes de jadis qui colorent le monde de couleurs vives. Chaque sérénade, est un chef d’œuvre qui unit et qui construit des relations sur des forteresses de pierres.

Des Mélomanes de toute époque ont su trouver leur  » Kina  » sur une inspiration du maestro. Le bonheur coule sur ses lignes rédigées avec passion dans l’obscurité des soirées sombres d’une Cap-Haitien encore vivante. Encore assoiffé de plaisirs.

En gens du Nord, chacune de ses compositions est une invitation à explorer les interstices d’un univers musical coloré par les joies passées, présentes et futures. Des mélodies accueillantes qui se déploient sur des voix veloutés qui caressent l’âme et redessinent les chemins de pétales qui transpercent les murs d’ennuis se dressant à l’horizon, la signature de Daniel Larivière est partout.

Ivres de mots doux, ceux qui ont goûté aux compositions du maestro, rebutent les assemblages ordinaires d’une modernité artistique qui suinte une paresse désespérante.  Cette ivresse Perpétuelle qui envahit ceux qui sont plongés dans cette rivière musicale, la décrivent comme une suggestion à l’extase, une invitation à l’exigence de mélodies et de  mots vrais qui portent des valeurs universelles et humaines.

Dans cette Haïti saccagée, la voix et les mots de Daniel, à l’aube d’un dimanche soir, sont une panacée qui guérit des maux insoupçonnés. Daniel, ce décorateur de paradis, invite à un voyage vers un inconnu que l’on pensait tous connaitre.  Chaque pas est une aventure nouvelle, une folle chevauchée entre des murs incrustés d’amours perdus et de relations cassées trop vite, trop tôt !

Daniel porte dans son regard ce fier rayon de soleil du Nord jalousé par tout un pays. Sa musique exhale cette odeur de perfection qui nourrit la mémoire collective. Il s’est exporté au reste du pays avec ce don de mélanger les mots et les sons pour créer des chefs-d’œuvre qui dépassent les frontières septentrionales. Dans toutes les campagnes de cette Kiskeya déchirée, Daniel s’est exporté et fait encore danser dans l’obscurité des champêtres oubliés.

Penser aux baisers volés sur un air de Bolero de Tropicana, revient à compter les grains de sable sur les plages blondes du Nord en plein été. Grâce à ce talent intergénérationnel, les lèvres sont devenues des fruits mûrs dégustés à l’envie sous un ciel étoilé dans la fraicheur de marbre.

Chantant la vie, les feuilles mortes de l’automne, Daniel défend cette nécessaire harmonie entre l’homme et la nature. Sous sa plume, l’environnement devient un décor pour les aventures les plus folles. C’est aussi un théâtre au sein duquel, l’homme mis en scène écrit de sombres pages, également des idylles qui adoucirent la colère des dieux.

Vivre est une joie transmissible qui fait mouvoir notre univers en perpétuelle mutation. Dans le monde peint régulièrement, Larivière réfute les dernières danses en guise d’adieu, mais les réhabilite en tant que nouvelle habitude, nouveau départ.

L’amour dans l’univers construit à travers ses mélodies n’est plus un sentiment, mais un personnage qui se promène partout,  dans ses plus beaux habits et qui séduit. Le beau et le vrai se lient dans les chansons de Daniel et offre ce refuge indestructible aux mélomanes de toutes époques.

Daniel s’en va, laissant derrière lui une musique engrossée d’incertitude et qui accouchera certainement des chefs d’œuvres inspirées par les travaux du Maestro. Son fils, Arly, est déjà un digne successeur qui fait revivre ce sentiment d’espoir et de renaissance d’une musique capable encore de faire rêver et de s’aventurer sur des rives lointaines, pour rappeler au monde que le cœur d’Haïti bât encore.

Chante désormais avec les dieux Daniel ! Compte nos histoires, mais ne révèle pas nos secrets construits dans l’obscurité des soirées dansantes que tu as tenues avec ton orchestre. Notre salut dépend de ton silence !

Bonne route vieux frère !

Lionel Edouard !

La Rédaction
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