C’est ce mardi 15 août 2023 que le secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres a présenté aux 15 pays membres du conseil de sécurité de l’ONU le rapport exigé récemment en ce qui à trait au déploiement d’une force multinationale en Haïti pour aider à résorber la crise sécuritaire qui prend de l’ampleur un peu plus chaque jour dans le pays.
Dans ce rapport, le # 1 de l’ONU présente deux options pour aider Haïti à sortir de cette grave crise sécuritaire alimentée par les gangs armés qui assiègent presque tout le pays, notamment la capitale. Antonio Guterres propose de fournir un soutien logistique à une force multinationale qui accompagnera la Police d’Haïti et renforcer une mission politique de l’ONU déjà en Haïti. Selon le secrétaire général, l’utilisation d’une force robuste à travers le déploiement de policiers multinationaux tout en utilisant des moyens militaires sont nécessaires pour rétablir l’ordre public dans le pays et combattre les gangs armés qui y pullulent.
« Rien de moins que l’utilisation robuste de la force, complétée par une série de mesures non cinétiques, par une force de police multinationale spécialisée et capable, dotée de ressources militaires, coordonnée avec la police nationale, ne serait en mesure d’atteindre ces objectifs », a déclaré António Guterres, avant d’ajouter que le contexte actuel d’Haïti n’est pas propice au maintien de la paix.
Plus loin, le Secrétaire général de l’ONU continue d’appeler les pays à agir vite en vue de contribuer au déploiement d’une force multinationale. Une démarche , dit-il que le Conseil de sécurité vise à soutenir. Antonio Guterres persiste et signe. Cette force ne devrait pas être celle de l’ONU parce que les haïtiens ont un très mauvais souvenir des casques bleus, poursuit M. GUTERRES.
Il faut rappeler que le Kenya pays de l’Afrique de l’Est se dit déjà prêt à prendre la tête de cette mission. La Jamaïque et le Bahamas se préparent déjà pour envoyer des troupes.