La réouverture des classes, c’est dans une semaine. Parents et écoliers se préparent pour le 9 septembre prochain, date fixée par le ministère de l’éducation nationale. Cependant, les parents, comme toujours, font face à de nombreux problèmes economiques et financières notamment l’augmentation exponentielle des scolarités au mépris de la loi régissant la matière.
Ignorée par les parents, la loi sur les frais scolaires dicte aux responsables d’écoles la voie à suivre pour augmenter leur frais
Depuis la publication de cette loi, seule la juridiction de Saint Marc, a déjà traité pareil conflit entre un groupe de parents et l’Institut Colosso. Depuis, un silence a été constaté. Cette année les parents semblent sortir de leurs gongs. Ces derniers ont porté plaintes pour des écoles et non des moindres. Saint Louis Gonzague, Collège Bird entre autres. Mais il semblerait que les parents n’auront pas gain de cause puisque le commissaire du Gouvernement de Port-au-Prince, Paul Eronce Villard, envoie la balle dans les pieds du ministère de l’éducation Nationale et de la Formation Professionnelle, comme il est prévu dans le texte de loi.
La loi BASTIEN publiée le 3 janvier 2017 au journal officiel de la République, le Moniteur, par le président Jocelerme Privert, était perçue lors de sa promulgation comme un ouf de soulagement. Cependant, plus les années passent, plus le calvaire des parents devient insurmontable. Le ministère de l’éducation nationale vraisemblablement a la tête ailleurs et gère d’autres dossiers prioritaires.
Dans ce contexte là, les parents paieront-ils les frais fixés en dehors des normes ? Que fait Le ministère de l’éducation Nationale et de la formation professionnelle pour l’application de ladite loi? En Haiti, Il y a certes des textes de loi frappés de désuétude, celle de l ancien senateur du Nord Kelly Bastien n’ a pas encore 5 ans depuis sa publication se heurte à un problème chronique d’application. C est bien de faire des lois pour harmoniser la société. Les appliquer, c est là que le bat blesse.
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