Le commissaire du gouvernement près le TPI des Goanïves, accompagné d’un juge de paix et des agents de l’Unité départemental de maintien d’ordre (UDMO), a fait une descente des lieux au domicile de l’ancien président lavalas Huberman Chérilus le mercredi 6 février. Cette perquisition a eu lieu au moment où des groupes de l’opposition, des étudiants et d’autres alliés planifiaient la manifestation du 7 mars.
Le député de l’Estère, Raynald Exantus, qui prenait part à cette rencontre qualifie cette action comme un acte d’intimidation de la part du pouvoir exécutif. Il crie au scandale er demande aux acteurs politiques de continuer la mobilisation pour contraindre le président Jovenel Moïse à laisser le pouvoir. « Le droit d’association est garantie par la constitution », rappelle l’élu de l’OPL.
La Platfòm pou sove Latibonit (Plasola) condamne cet acte commis par le chef du parquet des Gonaïves et appelle le ministre de la Justice à sévir contre lui. Les responsables de cette organisation demande qu’une excuse publique soit faite à ces organisations qui se sentent menacées dans l’exercice de leurs droits fondamentaux garantis par la constitution.
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