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2013- 2014: J’ai fait le virage vers la qualité au MARNDR, dixit Thomas Jacques

L’année fiscale 2013-2014 constitue un Carrefour important et même charnière dans la vie du ministère de l’Agriculture, des Ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR), si l’on en croit l’Agronome Thomas Jacques, habitué du ministère et muté en numéro un au début de l’année 2013. En ce sens, le nouveau titulaire du MARNDR a su insuffler un souffle nouveau sur l’orientation de ce ministère comme l’a-t-il laissé entendre au cours d’une entrevue accordée à Radio Métronome. Une vraie politique agricole, semble t-il, avait su voir le jour.

Le renforcement institutionnel: une priorité ?

Dans le cadre de l’application de sa politique, l’Agronome Thomas JACQUES a d’abord fait comprendre qu’il avait mis l’accent sur le renforcement institutionnel au sein de ce ministère. « J’avais compris que tout changement devrait passer d’abord par le renforcement des capacités du ministère, de certaines directions techniques et des directions départementales.

Sous le leadership du ministre Thomas, quatre directions départementales de l’Agriculture (DDA) et deux Bureaux agricoles communaux (BAC) ont réhabilitées. Il est un fait irréfutable que la mise en place d’une politique nationale agricole passe aussi par les structures déconcentrées. Il s’agit dans ce contexte de rendre fonctionnelles les structures communales capables d’exécuter les programmes mis en place par le ministère.

Il faut ensuite souligner les efforts qui ont été déployés pour rendre beaucoup plus dynamiques les espaces de coordination, croit savoir l’actuel coordonnateur de la Caravane du Changement. Les tables sectorielles et les ateliers départementaux ont aidé à confronter les idées dans le cadre des décisions à prendre. Les résultats ont été plus que remarquables vu les travaux qui ont été produits sur la recherche sur des variétés de pommes de terre, du riz, du mais, de la patate, tempête t-il avec force. Le secteur de la mangue francisque et du café n’a pas été exempté.

Un appui inconditionnel à l’agriculture famille

La problématique de la parcellisation des terres en Haïti est d’une acuité importante. Elle est aussi vieille que l’indépendance. Le ministre Thomas a dit comprendre la nécessité d’accompagner le paysan particulièrement les petits planteurs. C’est une étape intermédiaire avant de passer à la grande propriété. En ce sens, le ministère avait alloué des subventions à ces familles qui vivent essentiellement de l’agriculture et de l’élevage. Ces subventions et appuis ont été donnés pour améliorer le service agricole. Plusieurs types de crédit ont également été accordés pour le renforcement de ce secteur.

D’autres subventions ont été accordées pour l’achat des intrants agricoles dont les semences pour les haricots, le pois, le maïs et les sorghos. Des familles en ont bénéficié pour l’achat des caprins, l’amélioration du cheptel, le renforcement de la pêche et de la filière du lait. Il faut aussi souligner que des bons d’achat ont été distribués pour inciter les gens à adopter de parquets techniques agricoles productrices.

La construction des infrastructures rurales: la tour de faveur

Au cours de l’année fiscal 2013-2014 beaucoup de travaux en irrigation, en sécurisation de villes dominées, de conservation de sols, de maîtrise des eaux dans les versants et le renforcement des systèmes agro-forestiers à base de café et cacao.

Dans le cadre de l’application de cette politique presque toutes les régions ont été touchées. Des périmètres ont été construits sur 58 656 hectares de terres dans les zones de Avezac dans le Sud, Latannerie dans le Nord, Maribaroux dans la Vallée de l’Artibonite. Outre ces travaux, 20 kilomètres de la rivière du haut du Cap ont été curés, la protection de la commune de Maniche, le curage et le rééquilibrage de la rivière Grise sur 11.5 kilomètres, avoue M. Jacques.

Le natif de terre-neuve a aussi réussi à faire construire et réhabiliter plus de 170 000 mètres linéaires de canaux et 92 350 mètres linéaire de ravines traitées. Ajoutés à cela, 23 000 mètres linéaires de pistes ont été réhabilités et 37 720 de nouvelles pistes en vue de l’amélioration de l’accès dans les zones rurales. La régénération de 600 hectares de terre pour le cacao et 350 pour de nouvelles plantations concernant le café.

Ces faits prouvent le poids mis dans la balance pour aider le secteur agricole à sortir de sa léthargie si l’on se fie aux propos de l’ex ministre Jacques. Cette année 2013-2014 avait aussi marqué une rupture avec certaines pratiques visant à garder le pays dans sa dépendance alimentaire. Le leadership du ministre Thomas aurait grandement contribué à poser les jalons d’une autonomie alimentaire et du même coup exploiter les opportunités offertes par d’autres marches voisins.

La Rédaction
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