Tiré de la mythologie grecque, l’hydre de Lerne est ce serpent à 7 ou 9 têtes donné comme défi à Hercule dans les 12 travaux de la légende, que nous refilent les États-Unis et les organisations internationales et hémisphériques, malheureusement sans un Hercule, un demi-dieu, pour terrasser ce monstre aux têtes qui repoussent à chaque fois qu’elles sont tranchées et dont l’une était immortelle.
D’accrocs juridiques, diplomatiques et constitutionnels; de l’assassinat crapuleux de Jovenel Moise chez lui dans sa chambre, président en exercice sans un seul coup de semonce, malgré une pléthore de gardes entrainés; de l’appel au secours à de hauts responsables, d’une incapacité aberrante à lui venir en aide; du tweet du Core group, nommant Ariel Henry de façon très technologique, malgré son implication non éclaircie avec l’un des assassins présumés aux heures même de l’assassinat; des déclarations intempestives, non exploitées, des nantis et profiteurs de chez nous; aux déclarations mensongères d’une multitude de proches du président; de l’implication relevée de l’étranger, de sa kyrielle de sanctions conjointes assez documentées et non judiciarisées; de l’ordonnance inconcevable de la justice haïtienne relative aux non-dits des mobiles du magnicide; des fautes de Jovenel lui-même; aux différentes déclarations sibyllines et attitudes équivoques passées de femmes diplomates américains, certains onusiens et français en postes; aux déchirures de tout le tissu légal, coutumier et historique du pays; aux « zébrures » de l’accord de Vienne répétées et récidivées; enfin au Collège présidentiel voulu par l’américain, géniteur en chef de file avec l’étranger suiveur et mouton, conçu par le bâtard frère Caribéen dans le ventre morbide et adultérin de la politicaillerie haïtienne.
Il reste la césarienne de cet avorton contraire à toutes les lois naturelles et objectives qui semble-t-il aura lieu aujourd’hui 3 mars dans la soirée. Véritable homoncule dépassant l’ère de l’intelligence artificielle. Vrai monstre de science-fiction à la Steven Spielberg.
Entre temps un signal fort, très fort vient d’être donné : la nomination du nouvel ambassadeur américain Dennis Hankins, expérimenté au Soudan et au Congo (sic), qui remplace avantageusement le Chargé d’affaires « relations publiques » Stromayer, et qui semble déjà se soumettre aux formalités et au conformisme des protocoles et conventions en la matière et surtout, signifier le soutien de l’Oncle Sam au projet fantasmagorique, mais non réellement nouveau, pour nous, sauf dans sa composition, de l’Hydre présidentiel.
Méthodologie de compréhension du texte
- Sans rester dans le projet du mythe présidentiel à 9 têtes, mais en le considérant comme un exosquelette apparemment impossible à enlever dans le synopsis du film de cauchemar haïtien, habillé à la mythologie grecque, qu’écrivent les États-Unis, l’ONU, l’OEA, avec même comme metteur en scène La CARICOM. Et en considérant les acteurs Haïtiens comme des premiers essais. De même que le 1er Ministre qui en sortira.
- Nous considèrerons la longue marche vers l’abime depuis Duvalier et Aristide, « de ses ptits désordres à l’État trafiquant du coup d’État, aux manœuvres rocambolesques d’Ariel pour retourner en filigrane dans la perversion de Martelly, passer à pieds joints sur l’assassinat de Jovenel, tomber dans le phénomène des Gangs, arriver à nos politiciens, aux conséquences effleurées du CIRH, sous Préval et Martelly, à l’arrêté d’expropriation du Centre-Ville sous Préval, au décret du même nom sous Martelly, et à celui qu’il prit en catimini avec le 1er Ministre Paul sur l’ile de la Gonâve pour créer un CFIG ( Centre financier international de la Gonâve).
- Long parcours rabâché quelque peu pour essayer de trouver une explication un tant soit peu logique au chaos actuel et chercher dans ce labyrinthe le fil d’Ariane vers un essai de vérité.
- Avec en toile de fond le rappel de 1804 et du tonnerre provoqué, dans le monde esclavagiste d’alors, et non oublié, par des nègres « esclavagisés ».
Difficultés à comprendre
Il est très difficile pour un penseur haïtien de trouver compréhension et logique aux faits extrêmement chaotiques qui bouleversent Haïti depuis le 29 février passé. Si les 34 mois du premier ministre Ariel trouvaient dans la mauvaise gouvernance une explication entérinée par et dans le mépris hypocrite manifesté par les chancelleries étrangères représentées dans le pays, sous couvert d’amis, sa méthode de nomination participait aussi de cette même incompréhension, aussi bien par la suite, que sa rétention en dehors du pays et du pouvoir qu’il semblait pourtant retenir malgré les protestations, et contre toute logique.
Mauvaise gouvernance, corruption, complicité avérée avec les gangs, mépris et totale indifférence envers la population frère victime de toutes sortes d’abus, de viols, de crimes, de kidnappings, de déplacements forcés à un rythme effréné, présageant du pire que seule une recherche du chaos pouvait en ces moments peut-être essayer d’expliquer.
Ceci réalisé, après la faillite des leaders « jusqu’auboutistes » et la révolution de trompette d’autres leaders en perte de vitesse et en quête de légitimité, dont les associations de conjoncture, tout comme le moment historique conjoncturel lui-même, s’expliquaient encore avec tout autant de difficulté et de clarté, jusqu’à ce que, on vit comme il avait soudainement paru, la déchirure du patchwork, sur fond de trahison, de traitrise, et pour certains de pirouette stratégique dans ce que quelques-uns par torsion historique, voyaient comme un semblant de revirement à la Toussaint. Et Pitit Dessalin, puisqu’il faut bien le nommer, eut son représentant aux exams du Collège, au grand dam de Guy Philippe et de Jeantel avec leur révolution de carnaval et la mort d’agents du BESAP jetés en holocauste dans la boue du moment après leur assistance en héros dans l’histoire du KPK (canal à Ouanaminthe). Et le pire s’affirma mais pas comme on aurait pu s’y attendre.
Le « Vivre-ensemble » si cher à notre pays mais mirage si insaisissable, encore contre toute logique, rassembla en un faisceau serré les gangs si décriés – et peu de temps avant si dispersés et antagoniques dans leur recherche de territoires, pour leur méchanceté – en une sorte d’armée dont le foisonnement d’armes automatiques vint facilement à bout du gouvernement tout aussi calomnié d’Ariel Henry, et ils le tinrent en dehors du pays en bouclant l’aéroport international qui depuis lors, ce 29 février, n’est plus que le fief de l’étranger qui avec ses hélicoptères aux frais de ses finances exfiltrent les uns après les autres, Américains, Canadiens, Français et autres étrangers, signe peut être que leur mission est terminée.
Mais quelle aurait été cette mission?
Les on dit, parfois colportés en rumeurs, d’autres fois en essais plus ou moins documentés, tant par des tentatives scientifiques, que par des suppositions assez sensées, au niveau financier et économique proposent : « la main basse sur nos ressources », de l’or, de l’uranium, de l’iridium, du cuivre etcetera. Mais pour moi cela passe difficilement; Mais pas totalement. Car dans ce pays où depuis si longtemps la doctrine de Monroe, couplée à la thèse de Roosevelt, nous dit, d’une part, que l’Amérique c’est pour et seulement les Américains, et de l’autre, par sa connaissance de notre société à l’époque de l’occupation, cette sentence « ne laissez jamais les va-nu-pieds et les gens de bien se remettre ensemble ». Il en est sorti par effet d’addition une troisième, non dite mais si significative dans les faits : « Laissez ces sales bâtards de nègres en dehors de tous bienfaits civilisateurs, soi-dit économiques ».
Qu’on se souvienne des pillages et tueries du temps de l’occupation et des rapports tenus du temps de l’esclavage, en dépit des conflits armés, et l’on commencera à comprendre le lien indissociable de l’étranger blanc souligné plus haut, bafoué dans ses rêves si jouissif et si rentables d’exploitation esclavagiste.
Les agissements de la politique américaine au cours des siècles et le lendemain même de notre indépendance, où dès février 1806 ils nous imposaient un embargo, quoique à l’époque à couteaux tirés avec la France, n’ont cessé de le prouver. Et je le comprends même si en tant qu’Haïtien je ne puis le supporter. Passons sur l’histoire et Savannah.
Car nous avons oublié une chose essentielle : la geste de 1804 mettait à bas tout le système économique des tenants de l’hégémonie mondiale d’alors, la France, l’Espagne, l’Angleterre, d’autres pays encore profiteurs du système esclavagiste et les États-Unis d’Amérique nouvellement nés, mais profondément enracinés dans le système.
1804 et ses conséquences ne pouvait nous apporter que haine, mépris, et ressentiments. Car nègres. Malheur à nous de l’avoir oublié ou de croire aux nouvelles formes du néocolonialisme aseptisé mais dont les finalités restent et demeurent les mêmes, sous couvert de coopération, d’entraide, de devoirs d’ingérence, de néolibéralisme, ou d’ajustement structurel. Car si je prends ce mot de Louis XIV seulement, toute explication est clairement donnée à l’époque de l’esclavage: « je ne connais pas d’investissement plus rentable que l’esclavage » et pourtant il est le Roi soleil de la France dont les rayons dardent sur nous et par continuité sur l’Afrique et par commutativité tous les rayons nocifs de ces pays de naguère et d’aujourd’hui.
L’analyse très froide de notre situation actuelle me fournit deux possibilités qui se résument en une alternative cynique et expliquant assez notre conjoncture actuelle; le cynisme n’étant pas départi de notre état physionomique:
Hypothèse de compréhension
« Le Cartel international de la drogue qui, dans ses ramifications politiques, veut créer un Narco-État », ou dans le dépeçage du gibier et territoire nègre haïtien, « les Multi Nationales invitées avec solennité, mais non légalité, par l’Arrêté de Préval après le tremblement de terre sur la reconstruction de Port-au-Prince en 2010 », « joint dans la même lignée au projet de l’ile de la GONÂVE sous MARTELLY », et toujours pour faire plaisir aux Américains, présents sur le terrain au moment du « Collapse de la Capitale », représentés valablement par les Clinton toujours actifs dans le même sens».
Le cartel international de la drogue
Troisième commerce dans l’ordre mondial après le pétrole et l’alimentation, la drogue précède sur le marché international les armes et les médicaments. Les chiffres qui le concernent varient d’une source à une autre mais se comptent toujours en centaines de milliards de dollars. On parle de 250, 320, voire 400 milliards de dollars. Faramineux n’est-ce pas? Et comme il s’agit d’une activité transnationale, l’investissement en ressource humaine y est tout aussi important et se généralise à toutes les branches des activités sociales de manière universelle avec des traitements de très loin supérieurs aux activités légales. Cette montagne d’argent, mal comptabilisée, plus intéressante que des budgets de beaucoup de pays substantiels, ne cesse d’augmenter au quotidien par ses nombreuses ramifications et ses inestimables emplois, car elle fait œuvrer ensemble : le naturel, la drogue de synthèse et la drogue dérivée de médicaments.
Dans sa métamorphose, véritable caméléon, la drogue et ses trafics se fondent dans les structures sociétales normales et légales et devient même activité économique de nombreux États avec tous leurs ordonnancements et leurs pouvoirs : la cocaïne avec la Colombie avec tous ses troubles sociaux occasionnés, l’opium en Afghanistan, la Birmanie, la Thaïlande, l’Asie du sud-est tire la palme. Sa généralisation à l’échelle mondiale crée aussi des pays consommateurs, car elle coûte cher qu’elle soit nature, de synthèse, ou à base de médicaments. Sa consommation est assurée par les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, la France, Le Danemark, le Brésil, L’Italie, le Portugal, en un mot les pays les plus riches et politiquement moins contraignants par rapport aux psychotropes. Dans certains elle devient même une médication comme le haschich, la marijuana. États-Unis, Danemark, et autres. Par contre dans beaucoup d’autres elle devient une arme à la fois économiquement forte dans les échanges et destructive dans ses méfaits dûs à l’usage et aux dépendances entrainées nuisibles à la santé.
Face à toute cette richesse générée par la drogue, la politique n’y échappe pas et devient même en certains endroits sa première victime. En même temps qu’elle devient aussi, par tout cet argent, le premier intérêt des activités criminelles qui s’y investissent. Les gangs qui deviennent transnationaux, les blanchisseurs d’argent, les convoyeurs, les cargos, les laboratoires, les cliniques, les pharmacies, en un mot comme dit déjà toutes les activités sociales. Et là, le monstre devenu véritablement caméléon, se confond dans la masse des activités humaines licites. Les efforts de la lutte contre la corruption, des lois à tendance universelles, des conventions, accords et traités se démènent incessamment pour essayer de contrer cette avancée incisive du mal. Et les blanchiments incessants qui se font.
Posséder donc un narco-État, comme la Birmanie, l’Afghanistan, la Colombie à une certaine époque très proche, un pays en plus dans le couloir commercial des États-Unis, est une avancée capitale. Et comme les trafiquants ne sont jamais seuls mais bénéficient de l’appui, la complicité, l’intérêt des sociétés à tout point de vue, même politique, cette silhouette hideuse pourrait bien s’avérer réelle dans la situation d’Haïti à l’heure actuelle surtout quand on s’interroge sur certaines mesures, décisions prises ou omissions, de la part de notre si grand ami, l’empire étasunien.
L’empire étasunien où l’argent, cette montagne d’argent a déjà servi à l’époque des « Contras » dans la déstabilisation, le crime et le meurtre en Amérique latine, notamment en chili, Colombie, Paraguay avec la bénédiction de grandes agences américaines comme la CIA, la Homeland Security, le département d’État.
Quand un pays n’a cessé de montrer son avidité dans ses différentes entreprises de par le monde et surtout son affection pour le « prochain cent » comme l’avait si bien dit un diplomate français tout en prenant le masque de la pure légalité, cette hypothèse ne serait pas à rejeter.
Et l’attrait du milliard, documenté par la recherche internationale, à l’époque du très renommé colonel FRANÇOIS pour près de 50 tonnes de coke transités vers les USA au temps du coup d’État sous CÉDRAS, qui grâce à la situation de chaos actuel a surement doublé, voire plus, représente sûrement une cerise sur ce gâteau par trop alléchante.
L’Arrêté aux contours illégal de Préval expliquerait mieux alors cette première partie de l’alternative proposée en compréhension de notre lente et décidée agonie.
Deux arrêtés furent pris en cette année de 2010, l’un complétant et intronisant l’autre; L’arrêté créant le CIRH Commission intérimaire pour la reconstruction d’Haïti), et celui de l’arrêté d’expropriation du Centre-ville, au profit de l’État qui en ferait ce qu’il voudrait, l’un en Avril l’autre en septembre il fallait faire vite!!
Les premiers 100 jours après le séisme comme pour le moratoire accordé à un président nouvellement élu. Contesté tous les deux, le premier pour inconstitutionnalité et le second pour illégalité, ces deux arrêtés publiés et maintenus demeurent instruments juridiques de notre arsenal légal. En effet on reprochait au CIRH d’avoir des étrangers dans son sein comme le président CLINTON, co-président avec le 1er ministre Jean Max Bellerive de cette commission et à l’arrêté d’expropriation du Centre-ville, partant du Bord de mer jusqu’à la rue Capois et de la rue Joseph Janvier jusqu’à la rue des Césars, de former ainsi un rectangle économique ressemblant étrangement à un lingot de notre réserve braquée en 1915.
La CIRH pouvait être poursuivie en justice non les individus qui la composent, on comprendra mieux cette petite annotation 6 à 7 ans plus tard quand Clinton et consorts dilapideront 5 à 6 milliards de sa trésorerie. Pour l’expropriation on vit même une association d’avocats de renom l’analyser en chacune de ses parties pour démontrer son illégalité et sa déviance par rapport aux lois du pays. Notamment l’inexistence de toutes les conditions préalables au recours à l’expropriation que dans l’affaire comme un piqué devant seul l’arrêté occupait le terrain. Toujours dans cette même association Préval- Clinton et Co /Martelly , l’on va retrouver sous ce dernier le remuant notaire Céant, chargé de l’exécution d’un nouvel arrêté plus restrictif en termes de superficie, comme nouveau vérificateur des titres de propriété , cela est définitivement dénoncé presque pour les mêmes raisons et abandonné, mais l’arrêté n’est pas révoqué.
Puis comme une chose à laquelle l’on tient, le gouvernement Martélly/Paul à la veille de sa fin de mandat publia dans le journal officiel un décret sur le CFIG (Centre Financier International de la Gonâve) tenu dans l’ombre et le silence jusqu’à sa publication avec l’Assemblée nationale handicapée. Rapidement il fut critiqué pour certains de ses articles comme ceux stipulant que, ces sociétés internationales sont exonérées de tous impôts et taxes, ni de ceux sur les plus-values, ni aux rétentions sur la distribution des dividendes ou de tous paiements sur les intérêts d’emprunt consentis à des tiers ou des filiales. En un mot des sociétés dépourvues de toutes les obligations qui font de certains pays des paradis fiscaux. Là encore face au refus de la population le décret fut abandonné mais une fois encore non abrogé.
Que signifient ces décrets et arrêtés, non abrogés, pris dans la logique de concession de la souveraineté du pays par les gouvernements de Préval et de Martélly dans la suite du tremblement de terre de 2010 et du CIR?
Il y a une volonté de braderie du territoire national sous une forme ou une autre. Si l’on y ajoute aussi certaines mesures fiscales prises par les gouvernements militaires, des rétentions prises par le gouvernement de 2004 et quelques autres mesures depuis sous Duvalier comme celles concernant nos cochons, l’on constate qu’il y a en face une volonté volontariste d’absorption totale de notre économie aussi inintéressante soit-elle présentée, qu’on se souvienne des aveux de Clinton sur notre riz et qu’on se permette de penser autant pour d’autres denrées presque disparues de notre marché et production interne. Qu’on y ajoute aussi les contrats de prospection donnés à Ste Geneviève, Newmont, 2e producteur mondial d’or, au frère de Mme Clinton, là encore pas de transparence ni de données fiables. La seule question à poser serait : « des compagnies aussi bien cotées sur le plan mondial et des gens si intéressés à l’argent perdraient-ils leur temps et leur investissement dans ces projets si vraiment ils n’étaient économiquement porteurs et largement profitables?
En d’autres termes pour tous ces arrêtés, décrets, directives et autres règlements pris dans l’irrespect du droit haïtien et de sa souveraineté et non jusqu’à présent révoqués ou abrogés qu’adviendra-t-il le jour ou leur exécution sous une forme ou une autre sera réclamée? Qu’on se souvienne du Guano Act de 1856 et de la Navase et qu’on se rappelle que présentement l’armée américaine contrôle l’accès par la mer à la Gonâve comme s’il s’agissait d’une ile aux vierges fortement protégée[EMM1] ou comme si un embargo était posé contre le trafic de la drogue et des armes, enfin mais non contre l’achat par le pays des armes dont il a besoin.
Les questions sont soulevées et les réponses ne sont pas données, elles sont laissées à de plus larges et de plus habiles réflexions et analyses auxquelles Haïtiens, je vous convie, mais reconnaissez au moins que ces sinuosités prises au sein de notre pays interpellent.
Jean Eric Fouché
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