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Comme un schizophrène, Jean Victor Généus change de casaque

Après sa déclaration le 26 septembre dernier par devant le conseil de sécurité des Nations Unies où le ministre des Affaires étrangères avait fait savoir que tout était sur contrôle, une déclaration qui avait fait couler encres et salives tant que les critiques fusaient de toute part part car le pays est encore sous le contrôle des gangs armés. 22 jours après, Jean Victor Généus a tourné casaque en présentant un tableau sombre de la situation en Haïti. Le titulaire du MAE constate [enfin] que les hôpitaux, les écoles, le commerce restent fermés à cause de la violence des gangs. Il s’aperçoit aussi de la rareté d’eau potable et des emplois qui risquent de disparaître, arguant que seule une intervention étrangère peut redresser la situation. Sans aucun gêne, le ministre a dit que depuis le 12 septembre dernier la population haitienne ne vit pas puisqu’elle est prise en oatge par les bandits, le choléra est à nos portes et l’insécurité alimentaire bat son plein.

Avec cette déclaration d’aucun se questionne sur le double langage du ministre Généus et incohérence plus qu’épatante. Une déclaration qui montre également le niveau d’incompétence et démagogue de nos dirigeants. Il est à rappeler que lors de la réunion sur Haïti, ce lundi, au Conseil de Sécurité de l’ONU, la majorité des États-membres ont déploré qu’aucune avancée n’ait été effectuée en vue de trouver un consensus pour résoudre la crise, alors que la situation s’est aggravée à tous les niveaux. En outre, la représentante des USA a fait savoir que la force à deployer en Haïti doit être multinationale et non onusienne.

Les représentants de la Russie et de la Chine au Conseil de sécurité de l’ONU dénoncent l’incapacité du gouvernement d’Ariel Henry à résoudre la crise. Ils invitent les États membres à être prudents sur le déploiement d’une force en Haïti du fait que le Gouvernement n’est pas légitime. « L’envoi d’une force pourrait non seulement être mal interprété par la population haïtienne, mais aggraver la crise », soutiennent-ils.
Aucun vote n’a eu lieu, ce lundi, lors la réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU sur le dossier d’Haïti. Deux résolutions soutenues par le Mexique et les USA ont été présentées aux États-membres : l’une sur le déploiement d’une force étrangère en Haïti, l’autre sur les sanctions contre les bandits et ceux qui les financent. Par rapport à la position divergente des États, le vote de ces résolutions pourrait prendre du temps, en dépit de l’urgence dont fait montre le SG de l’ONU en ce qui concerne le dossier d’Haïti.

Corvington Jean

Jean Corvington