Port-au-Prince a connu une journée mouvementée hier lundi 17 février. Après la marche des policiers qui revandiquent le droit de mettre sur pied un syndicat au sein de la PNH, un vent de panique a soufflé au Champ de Mars, le site qui doit accueillir le carnaval national. Des policiers sont accusés d’être les auteurs de l’incendie qui a ravagé les stands en construction dont celui de la Présidence. Un acte qui n’est pas resté sans effet.
Le Conseil supérieur de la Police nationale, réuni en urgence ce mercredi, a fait savoir avoir adopté toute une kyerielle de mesures contre ces frauteurs de troubles. Le Premier ministre Jean Michel Lapin a, dans une note, qualifié d’actes barbares, illégaux, inadmissibles et indignes de policiers. Il a même qualifié d’actes terroristes et extrémistes la façon dont les policiers ont choisi de faire passer leurs revandications.
Jean Michel Lapin demande aux policiers de faire preuve de patience. Des réponses seront données à moyen et long terme. Le gouvernement dit prendre acte des revendications des policiers et promet un meilleur traitement à ces agents de l’ordre.
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