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Le Palais national est en ébullition

Le Palais national est en ébullition

Ça chauffe à la maison du peuple. Depuis la récente manifestation contre la corruption particulièrement le dossier Petro Caribe, la tension monte d’un cran au Palais national. Les tweets du président de la République qui s’en sont suivis semblent mettre de l’huile sur le feu entre les divers camps au sein de la présidence. Les consignes du chef de l’Etat n’ont toujours pas suivi d’effet et l’attente devient de plus en plus grande.

La démission de Wilson Laleau, chef du cabinet du président, et de Yves Germain Joseph, secrétaire général du Palais national n’a pas encore été effective. Ils restent accrochés à leur poste. Le Président Jovenel Moïse n’a pas fait la demande express aussi selon une source généralement bien informée. Alors que la grogne monte au plus haut niveau chez les conseillers de la présidence qui se montrent de plus en plus prudents par rapport à la rue. Les couloirs du Palais national étaient chauffés à blanc pendant ce week end.

D’influents conseillers au Palais national, et pas des moindres, menacent de rendre leur tablier au cas où ces anciens comptables de deniers publics refusent de laisser leur fonction. Ces conseillers qui ont pignon sur rue et qui sont généralement présents dans la presse pour défendre le pouvoir, voient dans l’attitude de ces messieurs une manoeuvre pour destabiliser le pouvoir. Pour eux, les tweets du président doivent être suivis d’effet. La démission de ces proches du pouvoir dont les noms sont cités dans le rapport Petro Caribe est le moins que le pouvoir puisser offrir pour calmer la rue.

Les camps sont totalement divisés au niveau de la présidence. D’aucun pense que Laleau et Joseph, deux dignitaires du pouvoir, allaient remettre volontairement leur démission. Cependant, jusqu’à la rédaction de cet article, nous n’avions pas encore obtenu copie de leur lettre de démission. Cette situation révolte certains partisans du pouvoir qui semblent être secoués par les dernières manifeststions qui se sont déroulées dans le pays. Les jours de Jovenel Moïse pourraient être comptés au cas où des mesures concrètes ne sont pas prises pour remédier à la situation. Le feu de la mobilisation est allumée de plus belle.

Jean Corvington