Les derniers événements du 7 au 18 février baptisés pays lock auront laissé des traces indélébiles. Haïti est sorti sur la carte touristique du monde. Mais ce n’est pas tout. Des entreprises sont contraintes de fermer leurs portes jusqu’à nouvel ordre. Et ce matin, le ministre de l’économie et des finances, Ronald Décembre a ajouté une couche. Il explique que ces événements ont eu de très graves conséquences sur les finances publiques?
« Ils se contentent de fermer le pays sans savoir s’ils ont « lock » les finances publiques en agissant ainsi.
Actuellement je suis en mesure de vous dire que tous les employés de l’administration publique n’ont pas encore reçu leur salaire pour le mois de février alors qu’on est en mars. Les recettes n’étaient pas au rendez vous. On avait fait une sélection au niveau des dépenses. Et on avait donné priorité aux dépenses liées au personnel, achat de carburant, petites caisse et salaire. C’est dans cette situation que nous sommes. S’ils ne l’avaient pas compris ainsi, ils doivent désormais le comprendre », a déclaré le ministre.
Suffisant pour stopper l’opposition politique qui utilise le mouvement lock pour exiger le départ du président Jovenel Moise ? Pas si evident.
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