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Un billet a Georges E. Allen

Georges, j’ai choisi de t’écrire ce billet en lieu et place d’un article suite aux actes de brutalités policières que tu viens de subir. Pour nous à Métronome, ce qui t’est arrivé est révoltant et frustant. On ne peut pas imaginer que des policiers décident d’agir au mépris total de la liberté de la parole et le respect des institutions.

En dépit du fait que tu avais en ta possession la (soit-disant) autorisation émise par les responsables de l’état, les policiers y ont fait fi et ont choisi de préférence de t’humilier comme si tu étais un vulgaire criminel qui venait de commettre un acte irrépréhensible. Comme l’avait signalé dès le début notre ainé Guyler C. Delva, cette question d’autorisation est une menace pour la liberté de la presse. Le militant de la presse avait déjà prédit qu’il y aurait des dérives si les responsables de la presse ont choisi de marcher dans cette démarche.  » kote granmoun ye kay pa boule », nous dit le proverbe haïtien.

Cette situation ne doit te décourager Georges mais de préférence, te donner le courage de dire la vérité et de rester fidèle à tes convictions comme tu l’avais fait malgré les actes de brutalités. Tu as parlé et dit haut et fort tout ce que tu avais à dire sur ce qui s’est passé. Je n’ose pas croire que c’est parce que tu as réagi que les policers ont décidé de te tabasser, il l’ont fait par exprès dans le but de minimiser les autorités etatiques. Cette situation doit nous porter à reflechir sur la façon dont les policiers usent de leur force pour tabasser de simples citoyens.

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Je vais droit au but. Contrairement aux
autres confrères qui réclament des sanctions pour les policiers, comme l’a si bien dit notre ami Hansy Mars, l’Inspection Générale de la PNH n’existe plus depuis les derniers dérapage des policiers (SPNH) à L’IGPNH. Aujourd’hui, même le haut commandement de la PNH n’existe pas, ce sont les policiers qui font la loi dans les rues. Cette situation rend encore plus fragile le pays.

Mon ami Georges, il est important de rester toi-même en ce moment. Prends soin de toi et crois moi, un jour viendra où ces policiers délinquants paieront pour ce qu’ils t’ont fait. Crois moi, un jour ou l’autre, ca va changer, notre pays ne restera pas tel qu’il est aujourd’hui.

Oui je suis frustré, énervé révolté de voir des images où tu es menotté comme un vilain vagabon. Sincèrement mon frère Georges Allen, tu ne le mérites pas.

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Corvington Jean

Jean Corvington
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