Après 2 journées de réflexion organisées par plus d’une cinquantaine d’organisations politiques, de la société civile, des syndicats et des personnalités réunis entre le 14 et le 15 novembre, ont adopté une déclaration sur la crise politique qui sévit dans le pays. Mopod, Kontrapèp la, Mochrena, Collectif 4 décembre, OPL, Fusion entre autres croient dur comme fer que la seule solution à la crise qui prévaut dans le pays est le départ sans condition du président de la République.
Après une analyse aprofondie de la situation, ces forces dites progressistes disent constater la fin de ce système politique qui n’a fait que produire une société inégalitaire et instable où l’insécurité, la misère et l’exclusion sont au plus haut niveau. Ces partis et regroupements d’organisations prônent le dialogue social, l’unité et l’entente nationale pour une refondation de l’Etat-nation, si l’on en croit Dunois Eric Cantave, un des signataires de cette note.
Ces organisations continuent de demander le procès sur la dilapidation des fonds Petro Caribe. Elles saluent l’engagement de la société dans le cadre de ce combat et invitent la population à participer massivement à la manifestion du 18 novembre prochain. Elles dénoncent également ce qu’elles appellent le massacre de la Saline où plus d’une dizaine de personnes auraient trouvé la mort dans la nuit du 13 au 14 novembre.
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