Qui DIT PAYS LOCK, dit HAITI. Cette situation de blocage à tous les niveaux n’est pas sans conséquences sur les différents domaines de la vie nationale et de l’économie en particulier. Analysant les conséquences de ces deux semaines de paralysie totale des activités dans le pays, l’économiste Enomy Germain se dit inquiet quand aux conséquences que cela peut avoir sur l’économie du pays et sur les recettes de l’Etat en Particulier.
Mr Germain explique que face à cette situation de paralysie, on doit s’attendre à une inflation beaucoup plus élevée et un taux de croissance réduit, soit moins de 1 point 5 pour cent a t il prédit. Une idée partagée par le Pdg du groupe croissance, l’économiste Kesner Pharel. Pour lui, les finances publiques sont en mode « lock », comme le ministre de l’économie et des finances l’avait expliqué lors des troubles de juillet dernier. L’Etat sera encore dans l’impossibilité de payer ses employés et trouver des ressources pour répondre à certaines exigences.
Il y aura des jours sombres en Haïti , la misère sera encore plus sévère, les familles haïtiennes qui tentent de survivre auront du mal à satisfaire les besoins des plus élémentaires. L’heure est grave. Il faut se préparer au pire. Les économistes sus mentionnés sont on ne peut plus claires, Le compte à rebours semble déjà commencer. Haiti va decrescendo.
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